Annexes
Le Chant des marais1
I.
Loin vers l’infini s’étendent
De grands prés marécageux
Et là-bas, nul oiseau ne chante
Sur ces arbres secs et creux
Refrain
Ô terre de détresse
Où nous devons sans cesse
Piocher, piocher, piocher
II.
Dans ce camp morne et sauvage
Entourés de murs de fer
Il nous semble vivre en cage
Au milieu d’un grand désert
III.
Bruit de chaînes et bruit des armes
Sentinelles jour et nuit
Et du sang, des cris, des armes
La mort pour celui qui fuit
IV.
Mais un jour dans notre vie,
Le printemps refleurira.
Liberté, liberté chérie
Je dirai : Tu es à moi
Dernier Refrain
Ô terre enfin libre,
où nous pourrons revivre
Aimer, aimer.
Auschwitz – plan du camp de travail
(réalisé de mémoire par Thomas Geve)
Le camp « d’Auschwitz I »
1- Le chant des Marais est composé en 1933 par des prisonniers du camp de concentration de Börgermoor. Il fait aujourd’hui figure d’hymne de la déportation.